Le Taiji quan (tai chi chuan) pour tous
L'enseignement du Taiji quan n'est pas réservé aux personnes en pleine capacité physique. Il s'adapte au contraire à tous les publics, à tous les âges, à toutes les conditions physiques. Il répond à toutes les attentes, que ce soit une gymnastique douce pour les corps peu sportifs ou vieillissants, que ce soit une approche plus dynamique pour ceux qui souhaitent se frotter à son côté martial.
Pierre et Madeleine représentent parfaitement l'esprit intergénération du Taiji quan. Madeleine, 92 ans,
pratique le Taiji Quan depuis plus de 20 ans, même après son opération du cœur à l'âge de 90 ans.
Le Tai Chi et les seniors
Françoise Cordaro a suivi une formation de quatre années à l'École Française de Taiji Quan, où elle a étudié en profondeur l'anatomie, la biomécanique, la physiologie, la traumatologie, la neurologie. Son mémoire de fin d'études s'est intitulé Le Taiji après 60 ans, limites physiques et psychologiques.
Elle a enseigné le Taiji Quan durant 17 années auprès des seniors de la Ville d'Angers, au service animation du CCAS, et aujourd'hui encore, un large public à l'ATA concerne les plus de 70 ans, dont certains en sont aujourd'hui à leur vingtième année de pratique, à plus de 90 ans...
Sans compter les bienfaits d'une pratique intergénérationnelle d'un point de vue social...
Des cours de tai chi spécifiques et adaptés aux seniors peuvent être organisés (minimum 6 personnes, maximum 12 personnes)
Y a-t-il des contre-indications à la pratique du Tai Chi ?
La pratique du tai chi est possible quel que soit l'âge, quelle que soit la condition physique : ce n'est pas le pratiquant qui s'adapte au tai chi, c'est le tai chi qui s'adapte au pratiquant.
Arthrose, rhumatisme, fibromyalgie, séquelles d'accidents, pathologies cardiaques, maladies invalidantes (Parkinson, etc.) : hormis dans les phases inflammatoires aiguës où certains mouvements peuvent être impossibles à réaliser, la pratique du Tai Chi ne peut qu'améliorer l'état général, elle maintient le corps en mouvement, entretient la souplesse des articulations et la puissance musculaire, améliore l'équilibre statique (prévention des chutes) en renforçant la proprioception et en musclant les jambes, améliore les fonctions cognitives en entretenant les fonctions motrices, permet l'amélioration et l'entretien de la mémoire... on ne saurait énumérer ici tous les bienfaits du Tai Chi pour maintenir un état de « bonne santé » physique et cérébrale.
Le Tai chi « dynamique » et martial, et le travail des armes
Les plus jeunes (mais pas que) ont souvent envie de se défouler un peu plus. Le Tai Chi, à vocation plus technique et plus martiale, se pratique à deux, soit sous la forme du Tuishou (poussée des mains), soit dans l'apprentissage des applications techniques, chaque geste ayant alors son objectif « combat ».
Travail des applications techniques
Le Yangjia Michuan Taiji Quan possède aussi le travail de l'épée, de l'éventail, du sabre et du bâton. C'est un travail plus physique, mais ludique et complémentaire au travail de l'enchaînement du Tai Chi. Il améliore la dextérité, le centrage, l'équilibre, la précision du geste... C'est un apprentissage qui n'est pas obligatoire, il vient en complément pour ceux qui le veulent.
Tchey au bâton Bernard à l'éventail
