Le Tai chi du Yangjia Michuan sur Wikipedia
« Tuishou et calligraphie »
Serge Dreyer
A propos de l’article de George Lin « Taiji Quan et Calligraphie » (bulletin 89, septembre 2018)
Le lien entre la calligraphie et le taiji quan est un lieu commun dans le monde chinois. Il est souvent utilisé (consciemment ou non) pour rehausser le prestige de la pratique du taiji quan en l’associant à la discipline artistique favorite des Chinois, toutes classes sociales confondues. Les points communs entre les deux disciplines sont effectivement très marqués et le regretté Jean Dobel-Ober nous en avait fait la démonstration avec la calligraphie européenne lors des 10 ans des Rencontres Jasnières. Si vous désirez aborder ce sujet en profondeur il vous faudra lire deux livres fabuleux qui vous feront entrer dans le monde de la calligraphie et dans celui de la peinture. Inévitablement vous ferez le lien avec votre pratique du taiji quan pour un peu que vous l’ayiez pratiqué quelques années : Jean François Billeter, Essai sur l’art chinois de l’écriture et de ses fondements, Ed. Allia, 2010. En lisant ce livre j’ai eu la sensation de parcourir un manuel de taiji quan. Incontournable pour la recherche sur le travail corporel. A lire et à relire.
Lire la suite de cet article sur le site de l'Amicale du Yangjia Michuan
tai chi angers
Tai Chi Chuan ou Taiji quan ?
Les deux versions sont correctes, et se prononcent de la même façon !
Elles sont simplement issues de deux transcriptions différentes du chinois en langue romane. La version officielle étant le pinyin, les ouvrages spécialisés utilisent de préférence Taiji quan plutôt que Tai Chi Chuan.
« Depuis toujours il est admis qu'un pratiquant maîtrisait bien le Taiji Quan dès l'instant où il avait intégré les mouvements de base, ceux de la forme, et qu'il en avait mémorisé les noms... » (Wang Yen-nien)
Yong gong wu zhi - Les 5 dispositions pour une étude sérieuse
Approfondir sa pratique
(en s'entraînant beaucoup)
Chercher et interroger
(en apprenant à écouter l'énergie)
Être attentif et réfléchir
(en étudiant à fond tous les aspects de la pratique)
Faire preuve de discernement
(en intégrant les principes de la boxe)
Être déterminé
(à poursuivre ses efforts)
Quelques variantes des Ba Fa (3e séquence du Shi San Shi) par George Lin
IVRESSE ET TRANSPARENCE
Améliorer son tuishou*, quelle signification ?
Acquérir des techniques nouvelles, étudier des formes inconnues, comparer des styles différents, se documenter, pratiquer ?
Pratiquer, de quelle façon ?
Existe-t-il un lien corps/esprit par lequel l’étude de la méditation augmente de façon significative notre niveau de pratique ? Maître Wang affirmait que sans méditation nos compétences régressaient. L’image qu’il affectionnait était celle du bateau qui n’avançant plus, reculait.
Plus proche de nous dans la Grèce antique, Socrate enseignait : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras les autres. » Cette affirmation peut-elle s’appliquer au Tuishou ?
Se connaître, comment l’interpréter ?...
La suite de cet article de Manuel Solnon sera accessible dans le Bulletin 93 de l'Amicale YTJQ...
*Tuishou : technique de poussée à deux partenaires, utilisant les principes du Taiji quan : suivre, adhérer, coller, lier.
Le Wen Wu n° 6 est paru
Nouvelles traductions des textes classiques du Taiji Quan
Nourrir le corps et l'esprit...
L'école du Yangjia Michuan se distingue de beaucoup d'autres écoles par le fait qu'elle transmet non seulement une technique de santé, une technique martiale, mais également un enseignement théorique d'une grande valeur.
Les Textes Classiques du Tai Chi Chuan, les études et ouvrages réalisés par les membres du Yangjia Michuan Taiji Quan, les enseignements transmis par Maître Wang Yen-nien et ceux qui ont été ses disciples et élèves...
Tout cela forme un tout cohérent qui permet à tout pratiquant de se perfectionner avec les outils utiles à la compréhension de sa pratique.
A VOIR : TAICHI CHUAN, L'ECOLE DU BIEN-ETRE